L’« Elevator Pitch », la présentation dans l’ascenceur — sous entendu à quelqu’un qui est coincé comme vous dans l’ascenceur mais qui s’en ira dès qu’il est arrivé à son étage, c’est cette présentation succinte — moins de 2 minutes — qui doit expliquer ce que vous faites de manière simple, claire et efficace et surtout susciter l’envie d’en savoir plus.
2. STARTUP
Une startup est un « objet » curieux, qui suscite envie mais aussi questions, vis à vis de prospects, de
fournisseurs, de sous-traitants, d’autres startups, des financiers, des partenaires, du personnel. Or tout
le monde sait que vous avez peut-être des idées géniales mais ce qui est sûr, c’est que vous avez peu
d’argent, peu de clients, peu de références, peu de crédit… Que dire alors pour susciter l’envie aux
interlocuteurs que vous croisez, et à fortiori, à ceux à qui vous voulez absolument parler ?
L’« Elevator Pitch », la présentation dans l’ascenceur — sous entendu à quelqu’un qui est coincé comme
vous dans l’ascenceur mais qui s’en ira dès qu’il est arrivé à son étage, c’est cette présentation succinte
— moins de 2 minutes — qui doit expliquer ce que vous faites de manière simple, claire et efficace et
surtout susciter l’envie d’en savoir plus.
3. EXPLIQUER QUI VOUS ÊTES
Toute startup doit travailler son Elevator
Pitch dès le début.
Il va évoluer bien sûr mais, à chaque
moment de la vie d’une startup, il va falloir
raconter qui vous êtes. Même si au premier
jour, vous ne pourrez dire que « Nous
sommes la startup « untel » et nous
cherchons à mieux comprendre
« le secteur de xxx ».
Dès que vous êtes en “Customer Discovery”,
occupés à interviewer des personnes qui ne
vous connaissent pas, il vous faudra
expliquer qui vous êtes.
Et ce pitch évoluera au gré de vos progrès,
de vos pivots, de vos expériences. Il n’y a
donc pas un elevator pitch, mais autant qu’il
n’y a d’évolutions dans votre projet, même si
cela tend à se stabiliser avec le temps…
4. CANEVAS
ELEVATOR PITCH
Ma startup (nom de la startup), développe (quelque chose), pour aider
(quelqu’un) à faire (quelque chose), plus facilement/rapidement
/économiquement/… grâce à (notre sauce secrète du chef).
5. LES CHOSES À FAIRE
Être précis, en évitant les termes génériques ou du jargon.
Être modeste, en évitant les termes ronflants, tels qu' innovatif, créatif, la
meilleure, la plus mieux ;-)
Être compréhensible. Testez votre elevator pitch 10 fois, 100 fois, 1000 fois vers
des personnes du secteur mais aussi complètements extérieurs. Votre mère doit
comprendre !
L’avoir prêt dès que vous êtes amené à être en public. C’est à dire tout le temps !
6. LES CHOSES NE PAS FAIRE
Se faire mousser en utilisant des superlatifs.
Ne pas connaître votre elevator pitch par cœur ! Vous n’avez peut-être que cette
minutes pour convaincre la personne qui peut changer votre idée en une réalité
ou une belle opportunité! Alors si vous bafouillez la première minute, c’est déjà
foutu !
Essayer d’en dire trop. L’objectif, c’est que l’autre veuille en savoir plus et qu’il
vous accorde du temps, maintenant ou par après. Il doit donc se faire une idée
simplet et rapide et mémorisable de votre projet.
Supposer que l’autre en sait autant que vous ! Même s’il est du secteur, rien n’est
moins sûr. Alors, votre objectif, c’est de vulgariser, de rendre accessible à tous !